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Dilemme de participation: esquissez-vous un rêve ou répandez-vous de la m**de?

Aujourd'hui, tout plan visant à combler le manque d'espace se heurte inévitablement à des intérêts différents, et souvent contradictoires. Vous ne pourrez jamais satisfaire tout le monde. Affirmez-vous que l'avenir est prometteur pour beaucoup de personnes ? Ou bien mettez-vous d'emblée sur la table les points sensibles pour certains ? C’est un choix cornélien !

Il existe peu de plans de projet qui enthousiasment toutes les parties prenantes. Tout processus de participation a ses limites. En fin de compte, il y aura toujours des déçus. En tant que professionnel de la communication, vous avez généralement à l’avance une assez bonne idée des procédures les plus sensibles. Vous savez qui seront les personnes les plus impactées par le projet. Si vous savez où se trouvent les points sensibles, vous pouvez également évaluer de quel côté se situera l’opposition. La question est maintenant de savoir dans quelle mesure vous intégrez ces obstacles dans votre processus de communication et de participation. Insistez-vous sur l'urgence et les atouts du projet, tout en sachant que vous ne pourrez jamais satisfaire tout le monde ? Ou bien mettez-vous les obstacles sur la table de manière proactive afin de lancer le débat sur les solutions possibles ?

Option 1 : souligner à quel point demain sera meilleur qu’aujourd’hui

Tout professionnel de la communication a appris qu'il faut toujours se concentrer sur le "pourquoi" d'un développement. Vous voulez que tout le monde comprenne que la situation actuelle est loin d'être idéale, voire souvent complètement intenable, et que votre projet est par conséquent une nécessité absolue. La nouvelle situation sera bien meilleure que l'actuelle. Vous faites ce que font les professionnels de la communication : souligner l’urgence.

Cette urgence peut prendre plusieurs formes. Autant de raisons suffisantes pour commencer à planifier et à construire dès aujourd'hui. La nécessaire transition vers une énergie verte et renouvelable. L'énorme pénurie de logements. La montée des eaux. La dangerosité du trafic au milieu duquel les parents n'osent pas faire passer leurs enfants. Vous expliquerez en détail - avec de belles images de synthèses - comment votre projet fournira de l'énergie verte, remédiera à la pénurie de logements, gardera vos pieds au sec et permettra aux enfants de se rendre de nouveau à l’école à vélo en toute sécurité.

Qui pourrait bien s’opposer à cela ?

Option 2 : vous répandez les points sensibles sur la table

Même si les gens comprennent l'urgence d'un projet, cela ne signifie pas pour autant qu'ils sautent sur l'occasion pour faire construire une digue à leur porte ou un lotissement qui les privera de leur vue panoramique. C'est une réaction logique à laquelle tout professionnel de la communication peut s'attendre. Après tout, il est plus simple d'être en faveur d’une énergie verte et renouvelable si les éoliennes ne sont pas dans votre jardin.

On ne peut pas faire d’omelette sans casser des œufs. Dans des pays densément peuplés comme les Pays-Bas ou la Belgique, il est aujourd'hui impossible de planifier de nouveaux développements sans que cela n’ait aucun impact. Dans tout processus de participation, vous vous heurterez tôt ou tard à une forme de résistance. La question est simplement de savoir s’il est préférable d’attendre que les parties intéressées exposent leurs problèmes ou si vous cherchez de vous-même ces points de tension et ouvrez le débat public.

Découvrez nos 5 conseils concernant le dilemme "Esquissez-vous un rêve ou répandez-vous de la m**de?"

Lisez la réflexion de l'expert en communication Guido Rijnja sur ce dilemme

Vous ne pouvez pas vous empêcher de parler de participation ? Le 16 septembre à 17h, nous organiserons également un échange à ce sujet dans notre Café Connect.

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