Réussir sa stratégie de communication grâce aux parties prenantes

Julie De Schampheleer, Senior Communications Advisor chez Connect, recevait Julien Madani, Head of Project Communication chez Elia. Ils ont tous deux partagé leurs expériences de la gestion des parties prenantes. Méthodologies, priorités et techniques de positionnement étaient au cœur de ces 45 minutes d’échanges.

Que retenir de ce webinar ?

1. L'importance de l'analyse des parties prenantes

Nous avons souligné le rôle crucial de l'identification, de la compréhension et de la connaissance des parties prenantes dès le début d’un projet. Il est notamment important de de comprendre l'historique et les attitudes des parties prenantes, y compris des citoyens, vis-à-vis des projets d'infrastructure pour mieux anticiper et gérer leurs réactions.

2. Une surveillance continue et une force d'adaptation

La gestion efficace des parties prenantes est un processus continu. Il faut régulièrement mettre à jour les analyses des parties prenantes. Il est essentiel de rester vigilant face aux changements dans les contextes politiques, sociaux et locaux pour maintenir des relations positives et atténuer les risques, comme l'ont montré les expériences de projets d'Elia.

3. L'utilisation des outils numériques

Elia a expliqué qu’une des manière de bien connaître et suivre les positions des parties prenantes est d’utiliser des outils avancés comme les plateformes de social listening. Ces outils aident à identifier rapidement les préoccupations émergentes et les voix influentes, permettant ainsi de réorienter si nécessaire les stratégies de communication ciblées et opportunes.

4. Une approche collaborative et inclusive

Les projets réussis doivent être réalisés de manière collective et impliquer toutes les personnes en contact avec les parties prenantes. Il est aussi capital d’engager les parties prenantes dans des discussions significatives pour ensuite intégrer leurs retour. Cette approche permet de générer des résultats bénéfiques mutuels et une meilleur adhésion au projet.

Quand on analyse nos parties prenantes, on commence par faire un parallélisme avec leur expérience de la matière. De quelle manière les citoyens se sont regroupés ? Ont-ils une attitude vis-à-vis de ce type de projet, soit ceux d'Elia dans le passé ou soit d'une entité, organisation qui est venue et qui avait un projet d'infrastructure ? Nous devons connaître ce contexte. Parce qu’on reste convaincu qu'une bonne communication en amont et une bonne démarche informative vis-à-vis des personnes est le meilleur moyen d'essayer de diminuer les risques.

Julien Madani, Head of Project Communication chez Elia